Le plan terrier, à la fin du XVIIIe siècle note : « Il n’y a que 3 moulins » et « Les moulins sur le ruisseau au nord-est travaillent toute l’année ». Puis en 1867, le cadastre napoléonien recense 9 moulins à blé et 2 moulins à huile, tous en section B. Ils n’ont que très peu marqué la toponymie. Deux toponymes y font références au XVIIe, Le Moline, qui désigne les moulins de Furci et Le Molinelle dans un endroit où il n’y a aucun moulin. Le cadastre de 1867 mentionne lui aussi ce lieu-dit qu’il nomme Molinelli. Il ajoute le toponyme Macinelli qui évoque des meules.

Mulineddi (i) Molinelli, D5 Molinelli E2 Le Molinelle. Il n’y a aucun moulin à cet endroit ni au XVIIIe ni au XIXe. Ce toponyme est peut-être à rapprocher des toponymes Altimola et Mula ? Il fait peut-être référence à des meules anciennes, actionnées à la main.

Macineddi Macinelli C3. A màcina est une meule, ici avec le suffixe diminutif –eddi.
Le Moline. Plan terrier rouleau 34. Désigne les moulins de Furci.

Moulins de Furci B1 : 6 moulins à Furci en 1867 ainsi que 3 maisons et 3 fours. Le plan terrier en dénombre 3 dans le volume n°12 mais dessine 5 bâtisses sur la commune de Suddacarò, sur la rive gauche du ruisseau.

Moulin de Macori B1:

Moulin de Tanchiccia B1:

Moulin de Caldaghja A3 :